Canada’s heavy trade reliance on the U.S. has long made its economy vulnerable to external shocks like those underway with Trump’s tariff war. With tariff threats from across the border and a new Prime Minister focused on Canada’s trade sovereignty, the time has come to rethink our diversification strategy. This isn’t just about reducing dependence on one country; it’s about seizing new global opportunities by leaning into our strengths in clean energy, technology, and value-added natural resources.
From electric vehicles and lithium-ion batteries to mass timber and clean tech components, Canada’s fastest-growing exports hint at a broader industrial transformation already underway. But turning this momentum into lasting economic resilience requires more than innovation. What are the next steps for building an integrated trade strategy for Canada that strengthens existing industries, scales emerging ones, and expands the infrastructure needed to get our best products to global markets?
Join us for a forward-looking conversation on what it will take to implement a truly national trade diversification strategy. From new governance models that support open information sharing to deeper collaboration across government, Indigenous partners, civil society, and industry, Canada must rethink how it designs and delivers a bold, strategic economic vision, seizing the opportunity for low-carbon competitiveness in a rapidly evolving economy.
Bruce Lourie est président de la Fondation Ivey, professeur associé à la School of Policy Studies de l’Université Queen’s et membre du conseil d’administration de plusieurs organismes, dont le nouvel Institut canadien pour la croissance propre et les changements climatiques. Il a entre autres été directeur de la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité, de l’Office de l’électricité de l’Ontario et de la Fondation Trillium de l’Ontario. Il est membre fondateur du conseil consultatif de la Commission de l’écofiscalité du Canada, membre du conseil consultatif de l’Institut canadien de recherche sur l’énergie et professeur invité au programme de finance sociale de l’Université d’Oxford.
M. Lourie est réputé pour ses efforts de promotion de la collaboration entre les entreprises, les ONG et le gouvernement. Il a joué un rôle de pionnier dans l’établissement d’un lien entre les problèmes environnementaux et la santé humaine, notamment grâce à son implication dans l’élimination progressive des centrales au charbon en Ontario, un projet qui représente la plus importante action relative au climat ayant été menée en Amérique du Nord. Il est également connu en tant que co-auteur de deux livres à succès, dont Slow Death de Rubber Duck, un ouvrage acclamé dans le monde entier. Il est par ailleurs le fondateur de Summerhill Group, l’un des principaux cabinets de conseil en efficacité énergétique au Canada.
Bentley Allan, PhD, est conseiller principal – trajectoires de transition à l’Accélérateur de Transition et professeur associé de sciences politiques à l’université Johns Hopkins. Le professeur Allan est un chercheur qui a obtenu de nombreux prix et qui a écrit sur les dynamiques de l’ordre international, le rapport entre la science et la politique, la politique climatique et l’économie politique de la décarbonation. Il conseille régulièrement le gouvernement et l’industrie en matière de géopolitique, de stratégie industrielle et de politique.
Il a codirigé l’élaboration de trois stratégies sectorielles et de feuilles de route en collaboration avec des partenaires industriels. Il est le co-coordinateur du Centre de Politique Industrielle pour la Carboneutralité qui fait avancer la recherche et l’action pour renforcer et mobiliser l’expertise du Canada en matière de politique industrielle moderne, permettant une collaboration stratégique entre le gouvernement, l’industrie, les communautés indigènes, les syndicats et les institutions financières dans la recherche d’emplois et d’une économie compétitive.