Avec l’augmentation de la fréquence des vagues de chaleur extrême due au changement climatique, le besoin de refroidissement efficace s’accroît considérablement. Pour faire face à ce problème, de nombreux Canadiens optent pour des climatiseurs centraux, négligeant par inadvertance l’énorme potentiel que présente les thermopompes. Si les climatiseurs centraux et les thermopompes présentent des similitudes mécaniques, les thermopompes excellent en matière d’efficacité énergétique en déplaçant la chaleur existante, en réduisant la consommation d’énergie, en diminuant les factures de chauffage et en minimisant les émissions de gaz à effet de serre. Dans le cadre des objectifs climatiques du Canada, où le secteur du bâtiment représente 18 % des émissions, la mise en place de thermopompes serait une stratégie rentable pour répondre aux besoins de chauffage et de refroidissement et s’aligner sur les objectifs de décarbonation du Canada.
Ce rapport de l’ Alliance pour la décarbonation des bâtiments, Institut climatique du Canada, Efficacité énergétique Canada, et de L’Institut Greenhouse souligne cette occasion manquée par les Canadiens de réduire leurs émissions dues au chauffage domestique et d’économiser sur leurs factures d’énergie : en optant pour des thermopompes, les consommateurs pourraient collectivement économiser 10,4 milliards $ CA sur les factures d’énergie et de réduire les émissions liées au chauffage domestique de 19,6 millions de tonnes d’ici à 2035 tout en obtenant les mêmes avantages en matière de refroidissement. En fin de compte, le rapport appelle à un engagement clair à tous les échelons des gouvernements pour conduire ce changement transformateur, qui présente une rare opportunité mutuellement bénéfique pour toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur. Un éventail de pistes de mise en œuvre est également exploré, comprenant des réglementations intelligentes, des codes de construction actualisés et des mesures d’incitation ciblées.