Et si nos villes n’avaient besoin que d’une fraction de leurs places de stationnement ?

Un nouveau rapport de recherche de l’initiative Canadian Energy Systems Analysis Research (CESAR) de l’Université de Calgary, avec le soutien de l’Alberta Real Estate Foundation et de L’Accélérateur de Transition, intitulé « Autonomous vehicles, parking and the real estate sector in Alberta and Canada » (Véhicules autonomes, stationnement et secteur immobilier), explore les implications potentielles d’un passage à la mobilité autonome à la demande (AMoD), où des flottes de véhicules autonomes, connectés et sans conducteur prendront et déposeront des passagers, remplaçant de fait la nécessité de posséder un véhicule personnel, et les places de stationnement qu’ils utilisent actuellement. L’étude estime que le coût annuel du stationnement d’un véhicule personnel pour le Canadien moyen s’élève à la somme colossale de 1452 $ par an. Pour un ménage moyen de 2,6 personnes, cela représente 3775 dollars par an et pour l’ensemble du Canada, la facture annuelle s’élève à plus de 52 milliards de dollars, ce qui équivaut à environ 3 % du produit intérieur brut du Canada. La plupart des coûts de stationnement sont intégrés dans ce que les Canadiens paient pour leurs résidences et dans ce qu’ils paient pour les biens et services des secteurs commerciaux et institutionnels qui offrent des places de stationnement « gratuites ». La prise en compte de ces coûts positionne le stationnement à environ 25 % du coût de possession d’un véhicule personnel, ce qui équivaut à ce que le Canadien moyen paie pour le carburant et l’entretien de son véhicule au cours d’une année. Comparé à d’autres composantes du coût, le coût annualisé du stationnement vient juste après le coût d’achat ou de location d’un véhicule. Le rapport estime que le Canada dispose de 71 à 97 millions de places de stationnement pour les 23 millions de véhicules légers que compte le pays, soit 3,2 à 4,4 places de stationnement pour chaque véhicule au Canada. Environ 40 % de ces places sont associées au secteur résidentiel, 26 % aux secteurs commercial et institutionnel, le reste étant des places « sur route ».

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Pour atteindre les objectifs climatiques, nous ne pouvons pas laisser les véhicules autonomes en pilotage automatique

Les véhicules autonomes ont été présentés comme une solution à de nombreux problèmes du secteur des transports, notamment la réduction des émissions de carbone.

Toutefois, un nouveau rapport met en garde contre les risques liés à l’utilisation de véhicules autonomes pour atteindre les objectifs climatiques. Le rapport suggère que si de faibles niveaux d’automatisation pourraient améliorer l’efficacité énergétique, des niveaux plus élevés pourraient entraîner une augmentation de la distance totale parcourue en voiture, plus d’embouteillages et plus d’émissions. En outre, un système de mobilité autonome partagée à la demande pourrait concurrencer les transports en commun et les déplacements actifs plutôt que les voitures particulières, ce qui entraînerait une augmentation des émissions de carbone. Pour contribuer réellement à l’atténuation du changement climatique, les véhicules autonomes devront être gouvernés de façon à exercer un effet multiplicateur sur d’autres formes de mobilité durable, telles que les véhicules électriques et les transports en commun.

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Un nouveau rapport recommande un changement de paradigme dans l’approche de la lutte contre le changement climatique

Ottawa, ON – Un nouveau rapport intitulé « Pathways to Net Zero: A Decision Support Tool » (Trajectoires vers la carboneutralité : un outil d’aide à la décision) qui vient d’être publié par l’Accélérateur de Transition, fournit un outil d’aide à la décision pour les décideurs politiques et les investisseurs afin de prendre des décisions en matière de politique climatique et d’investissement. Le rapport souligne la nécessité d’un changement de paradigme dans l’approche de la lutte contre le changement climatique et de la réduction à la carboneutralité des émissions de gaz à effet de serre. Le rapport évalue les différentes voies menant à l’absence totale d’émissions pour huit secteurs critiques et attribue aux technologies et aux approches une désignation verte, jaune ou rouge en fonction de leur viabilité. Le rapport recommande que les politiques gouvernementales se concentrent sur l’accélération de la transformation des systèmes et des secteurs qui génèrent des émissions de gaz à effet de serre tout en offrant d’autres avantages à la société, plutôt que sur la réduction progressive des émissions au coût le plus bas par tonne d’ici une date spécifique. Le rapport invite les décideurs politiques et les investisseurs à donner la priorité à la décarbonisation des secteurs dans lesquels des technologies et des approches nettes zéro sont déjà disponibles, comme la décarbonation de l’électricité, l’accélération du déploiement des véhicules électriques et les rénovations massives des bâtiments. Le rapport identifie l’électricité décarbonée, les carburants à faible teneur en carbone comme l’hydrogène et les biocarburants, le captage et le stockage du carbone, les solutions à émissions négatives et les changements radicaux dans les technologies, les modèles d’entreprise et les pratiques sociales dans les secteurs d’utilisation finale comme des éléments essentiels du futur système d’énergie propre du Canada.

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Nouvelle initiative pour soutenir une chaîne d’approvisionnement nationale concurrentielle

Montréal, QC – L’Accélérateur de Transition et Mobilité électrique Canada (appuyée par Dunsky Expertise en énergie) sont heureux d’annoncer le lancement d’une initiative visant à mettre en place une solide chaîne d’approvisionnement pancanadienne au sein de l’industrie des véhicules zéro émission (VZÉ). L’initiative a pour but de positionner favorablement le Canada dans la transition rapide actuelle vers les VZÉ. Elle veut ainsi rapprocher les acteurs clés partout au pays, de l’industrie minière à la mobilité, de la R&D à la commercialisation, de l’assemblage à l’infrastructure, et de la Colombie-Britannique à la Nouvelle-Écosse.

« L’objectif de l’initiative est de mieux comprendre le paysage évolutif de l’industrie, d’identifier les forces et les disparités au Canada, et de développer un plan d’action qui soutiendra la formation d’une coalition canadienne au sein de l’industrie du VZÉ », déclare Daniel Breton, président et directeur général, Mobilité électrique Canada. « Les résultats du projet permettront de mieux encadrer l’évolution d’une chaîne d’approvisionnement durable et solide en VZÉ, et de mettre en œuvre l’expertise et le leadership canadiens. »

« Nous avons une occasion unique de tirer parti de la transition rapide du marché vers les VZÉ. Le Canada est le seul pays occidental à détenir tous les atouts : réserves de tous les minéraux essentiels à la production des batteries doublées d’une main-d’œuvre hautement qualifiée; une industrie automobile chevronnée, y compris en matière de fabrication de véhicules et de pièces de toutes catégories; et des sources d’énergie à faibles émissions de carbone pour faire rouler l’industrie. Le Canada peut tirer parti de ces atouts uniques pour se positionner sur le marché mondial des VZÉ en réunissant les acteurs de l’industrie, les gouvernements, les chercheurs, les associations commerciales et les organisations non gouvernementales », précise Philippe Dunsky, président, Dunsky Expertise en énergie.

L’industrie automobile est l’un des plus grands secteurs manufacturiers au Canada. Elle englobe les véhicules légers, moyens et lourds, ainsi que la fabrication de pièces automobiles. En raison de la tendance mondiale vers l’électrification et la mobilité intelligente, l’industrie automobile canadienne doit protéger son avenir et s’assurer de maintenir son leadership durant cette transition critique.

« Grâce à ses ressources naturelles, son énergie propre, sa main-d’œuvre qualifiée, son expertise manufacturière et sa R&D de classe mondiale, le Canada est dans une position privilégiée pour attirer des investisseurs », conclut James Meadowcroft, directeur de recherche, l’Accélérateur de transition. « En travaillant conjointement, le groupe évaluera les mesures à prendre par le Canada pour démontrer son leadership dans le cadre de la chaîne d’approvisionnement mondiale en VZÉ ».