Selon une étude, opter pour les thermopompes au lieu des climatiseurs permettrait de réduire les émissions canadiennes et de diminuer les coûts énergétiques de plusieurs milliards de dollars

Un nouveau rapport de l’Alliance pour la décarbonation du bâtiment, de l’Institut climatique du Canada, d’Efficacité énergétique Canada et de l’Institut Greenhouse montre que les Canadiens sont en train de se priver d’une énorme opportunité de réduire leurs émissions liées au chauffage domestique et d’économiser des milliards sur leurs factures d’énergie.

Le besoin de températures plus fraîches et de climatisation devient une question de vie ou de mort au Canada. Le dôme de chaleur de 2021 en Colombie-Britannique est l’événement météorologique le plus meurtrier de l’histoire du Canada, et après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial avec des températures atteignant plus de 40 degrés en Colombie-Britannique en août, il n’est pas surprenant que près de 7 000 Canadiens installent un système de climatisation central dans leur maison chaque semaine.

Ce faisant, ils passent à côté d’une formidable occasion de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et d’économiser sur leurs factures d’énergie tout en améliorant leur qualité de vie. Selon le rapport Thermopompes : Un vent frais sur le chauffage, ces mêmes consommateurs économiseraient collectivement 10,4 milliards $ CA sur leurs factures d’énergie et réduiraient les émissions dues au chauffage domestique de 19,6 millions de tonnes d’ici à 2035 s’ils installaient des thermopompes plutôt que des climatiseurs, tout en bénéficiant des mêmes avantages en termes de climatisation et de rafraîchissement.

Les climatiseurs et les thermopompes fonctionnent essentiellement de la même manière : ils refroidissent les pièces en déplaçant la chaleur d’un endroit vers un autre. En revanche, les climatiseurs ne déplacent la chaleur que dans un sens, de l’intérieur vers l’extérieur, alors que les thermopompes sont également conçues pour inverser le sens de circulation et apporter la chaleur à l’intérieur, ce qui en fait une solution à la fois pour le chauffage pendant les mois d’hiver les plus froids et pour le rafraîchissement lorsque les températures grimpent en été. En outre, comme elles déplacent la chaleur au lieu de la créer, elles sont incroyablement efficaces pour chauffer les maisons, ce qui se solderait par des économies d’énergie annuelles de 349 $ CA pour la maison canadienne moyenne d’ici à 2030, et bien plus encore pour les ménages utilisant des sources d’énergie coûteuses comme la résistance électrique ou le mazout.

Étant donné que les climatiseurs ne sont généralement remplacés que lorsqu’ils tombent en panne, 7 000 foyers canadiens sont donc privés chaque semaine de tous les avantages des thermopompes pour les décennies à venir. Le rapport Thermopompes : Un vent frais sur le chauffage explore un éventail d’options politiques à tous les échelons de gouvernement afin de transformer ce défi en une opportunité importante, y compris en implémentant des réglementations intelligentes, des codes de construction mis à jour et des incitations ciblées. Ces mesures profiteraient aux fabricants, distributeurs et entrepreneurs en CVC, tout en aidant les Canadiens à s’adapter à des températures de plus en plus extrêmes.

La différence entre un climatiseur et une thermopompe est minime, mais les avantages d’un tel changement sont considérables. En encourageant le passage aux thermopompes, les décideurs politiques peuvent débloquer des milliards de dollars d’avantages nets, tout en réalisant des progrès majeurs vers une économie carboneutre.

« Alors que les ménages de tout le pays cherchent des moyens de s'adapter aux chaleurs estivales de plus en plus dangereuses, ce rapport montre comment nous pouvons transformer un sérieux problème en une formidable opportunité. Encourager l'installation de thermopompes plutôt que de climatiseurs est une mesure que nous pouvons prendre sans regret dès aujourd'hui et qui permettra aux Canadiens d'économiser des milliards de dollars en coûts énergétiques tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre de plusieurs millions de tonnes. »

Bryan Flannigan, Directeur exécutif, Alliance pour la décarbonation des bâtiments

« Comme le montre cette analyse, les thermopompes permettent de climatiser et rafraichir à moindre coût les personnes vivant au Canada. Alors que les étés sont de plus en plus longs et chauds dans tout le pays, l'accès à la climatisation devient essentiel et peut sauver des vies. L'adoption généralisée des thermopompes peut aider les ménages à s'adapter aux effets du changement climatique sans augmenter les émissions. »

Sarah Miller, Cheffe de projet, Adaptation, Institut climatique du Canada

« Ce rapport s'ajoute au nombre croissant de recherches montrant le rôle intégral que jouent les thermopompes pour la transition du Canada vers la carboneutralité. L'adoption généralisée des thermopompes peut permettre aux Canadiens d'économiser collectivement des milliards de dollars tout en réduisant les émissions liées au chauffage résidentiel de millions de tonnes. Pour débloquer ces économies, le gouvernement fédéral doit renforcer les incitations et exiger que toutes les nouvelles ventes de climatiseurs se portent sur des thermopompes. »

Brendan Haley, Directeur des recherches en politiques, Efficacité énergétique Canada

« Trop de Canadiens sont encombrés de climatiseurs centraux unidirectionnels qui restent inutilisés la moitié de l'année. Les thermopompes bidirectionnelles peuvent à la fois rafraîchir les familles en été et contribuer à chauffer les maisons en hiver. L'installation de thermopompes au lieu de climatiseurs centraux améliorera le confort, permettra d'économiser de l'argent et réduira les factures. C'est une solution gagnante sur tous les tableaux pour les familles canadiennes. »

Alexander Gard-Murray, Directeur, Greenhouse Institute

Contact

Peter Hemminger
Directeur intérimaire de la communication et de la mobilisation des connaissances
L’Accélérateur de transition
(403) 710-5119
phemminger@transitionaccelerator.ca

À propos de l’Alliance pour la décarbonation des bâtiments :

En tant qu’initiative de l’Accélérateur de transition, l’Alliance pour la décarbonation des bâtiments est une coalition intersectorielle qui œuvre pour inspirer et informer l’industrie et le leadership gouvernemental, pour accélérer les transformations du marché, ainsi que pour contribuer à mettre le secteur du bâtiment sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions. Nous organisons des conversations, menons des recherches inédites et identifions les obstacles structurels qui ralentissent l’électrification. Nous travaillons par la suite avec nos partenaires pour les surmonter.

À propos de l’Institut climatique du Canada :

L’Institut climatique du Canada est le principal organisme canadien de recherche sur les politiques relatives aux changements climatiques. Nous produisons des études rigoureuses et formulons des recommandations fondées sur des données probantes pour faire avancer la question de la résilience climatique, montrer la voie vers la carboneutralité et favoriser la prospérité à long terme. Nous tirons notre force de notre indépendance, de la diversité et de la richesse de notre personnel, de notre conseil d’administration et de nos conseillers – dans des domaines allant de la lutte contre les changements climatiques à l’adaptation à ces changements, en passant par la croissance propre – ainsi que de la pluralité des parties prenantes et des détenteurs de droits avec lesquels nous coopérons dans le cadre de nos recherches.

À propos d’Efficacité énergétique Canada :

Efficacité énergétique Canada est le porte-parole national d’une économie énergétiquement efficace. Nous envisageons un avenir où le Canada utilise le plein potentiel de l’efficacité énergétique, ce qui implique une maximisation des avantages de l’efficacité énergétique en vue d’obtenir un environnement durable, une économie productive et une société juste et équitable. Les locaux d’Efficacité énergétique Canada sont situés au Centre de recherche sur l’énergie durable de l’Université Carleton, qui est établi sur les territoires traditionnels non cédés de la nation algonquine.

À propos de Greenhouse :

Greenhouse est un institut de recherche indépendant qui se consacre à la recherche et à la promotion de solutions innovantes à la crise climatique. Nous combinons analyse statistique, modélisation informatique et engagement communautaire pour élaborer des politiques pragmatiques qui réduisent les émissions tout en augmentant la prospérité.

De nouveaux travaux de recherche montrent comment le Canada peut être concurrentiel dans une économie bas carbone

De nouvelles données montrent ce que le Canada peut faire pour faire face à la concurrence en matière d’investissements à faibles émissions de carbone

Toronto, ON – Le Canada doit prendre des mesures urgentes pour combler les lacunes en matière d’incitation à l’investissement dans les technologies à faible émission de carbone. Nous risquons de passer à côté d’opportunités importantes parce que nos incitations à l’investissement ne sont pas assez compétitives face aux États-Unis.

C’est la conclusion d’une nouvelle modélisation publiée aujourd’hui dans un document de travail rédigé par Clean Prosperity et l’Accélérateur de Transition.

Ce document de travail est la première tentative de montrer la valeur monétaire des incitations offertes par les gouvernements canadien et américain pour les investissements dans les technologies à faible émission de carbone. Ce rapport examine sept technologies clés, notamment les véhicules électriques, l’énergie solaire, l’hydrogène, la capture du dioxyde de carbone dans l’air, les carburants d’aviation durables et la capture et le stockage du carbone.

« Par rapport aux États-Unis, le Canada n’est pas encore une destination compétitive pour les investissements à faible teneur en carbone », a déclaré Michael Bernstein, directeur exécutif de Clean Prosperity et co-auteur du document de travail.

« C’est comme si le Canada offrait aux entreprises un billet d’autocar avec la possibilité d’un surclassement, alors que les Américains leur proposent de les envoyer directement en première classe. Mais il y a des mesures stratégiques que nous pouvons prendre pour corriger cela. »

En août dernier, la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) a introduit des subventions massives pour un large éventail de technologies à faible émission de carbone, principalement sous la forme de crédits d’impôt à la production. Le Canada a introduit ses propres incitations en réponse, mais jusqu’à présent, ces mesures ne suffisent pas à rendre le Canada aussi attrayant en tant que destination d’investissement.

Cependant, « Il y a là une opportunité dont le Canada peut tirer parti. Avec une politique industrielle intelligente pour répondre à l’IRA, le Canada peut rester compétitif et développer une économie prospère à faible émission de carbone », déclare le co-auteur et directeur de recherche de l’Accélérateur de Transition, Bentley Allan.

Le document de travail recommande au gouvernement fédéral d’introduire de nouvelles mesures dans le budget 2023 pour améliorer la compétitivité du Canada en tant que destination pour les investissements à faible émission de carbone, à savoir :

  • Les contrats carbones sur la différence, une sorte de police d’assurance sur la valeur future des crédits carbone qui donnera aux entreprises la confiance nécessaire pour faire de gros investissements de décarbonisation.
  • Un soutien financier stratégique pour les industries où le Canada peut être mondialement compétitif et générer des avantages économiques importants, de bons emplois et une valeur ajoutée manufacturière.


Ci-dessous :
Comment les mesures spécifiques proposées par Clean Prosperity et l’Accélérateur de Transition pourraient aider à combler l’écart d’incitation entre le Canada et les États-Unis.

 

Comment les contrats sur la différence pourraient stimuler l’hydrogène bleu

L’un des secteurs examinés dans le document de travail est la production d’hydrogène bleu, qui peut être produit avec de faibles émissions de gaz à effet de serre et constitue un carburant abordable et sans émissions pour les camions de transport, les trains, les navires et les avions.

Les crédits d’impôt de l’IRA valent environ un dollar par kilogramme d’hydrogène. Au Canada, les crédits d’impôt à l’investissement ne représentent qu’une subvention d’environ neuf cents par kilogramme – dans le meilleur des cas, lorsque les entreprises sont autorisées à bénéficier de crédits d’impôt distincts pour le captage du carbone et la production d’hydrogène.

Une infrastructure d’hydrogène bleu en Alberta, par exemple, pourrait devenir une proposition d’investissement concurrentielle si le gouvernement fédéral garantit la valeur future des crédits de carbone de cette infrastructure au moyen d’un contrat sur la différence de carbone.

Avec un contrat sur la différence pour soutenir la valeur de ses crédits de carbone, les revenus annuels garantis de l’installation en l’Alberta passeraient de 0,09 $/kgH2 à $1.05/kgH2 :

Revenu annuel moyen par mesure incitative pour les installations d’hydrogène bleu en Alberta et au Texas, 2023-2032 (en dollars canadiens)

 

Soutiens financier stratégiques : où les appliquer ?

En plus des contrats carbone sur la différence, le document de travail recommande que le gouvernement fédéral fournisse un soutien ciblé dans les domaines où le Canada a un avantage stratégique.

Il s’agit d’industries où le Canada pourrait être concurrentiel à l’échelle mondiale et générer des avantages économiques importants, de bons emplois et une valeur ajoutée manufacturière. En voici quelques exemples :

  • La capture du dioxyde de carbone dans l’air : Un crédit d’impôt à la production pour le captage direct de dioxyde de carbone dans l’air pourrait aider à lancer une nouvelle industrie qui sera essentielle pour atteindre nos objectifs climatiques, tout en générant une croissance économique propre.
  • Les véhicules électriques : Le gouvernement pourrait accomplir l’ambition du Canada en créant une chaîne de valeur complète, des mines à la mobilité, en complétant les investissements déjà existants dans la production de VE par des nouvelles incitations à l’exploitation minière des minéraux critiques en amont, ainsi qu’aux traitements chimiques en milieu de chaîne.
  • Les carburants d’aviation durables : Avec un soutien public supplémentaire, le Canada dispose des ressources et de l’expertise nécessaires pour développer une importante industrie des carburants d’aviation durables, ce qui pourrait générer des avantages économiques dans les communautés rurales du pays.

 

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Créer un avantage canadien : des politiques publiques pour aider le Canada à faire face à la concurrence en termes d’investissements à faibles émissions de carbone

Une étude de faisabilité démontre le potentiel de la région de Calgary en tant que pôle majeur de l’hydrogène

L’Alberta est « parfaitement positionné » pour jouer un rôle de premier plan dans un secteur en pleine expansion Un rapport de l’Accélérateur de Transition pour le groupe de travail sur l’hydrogène de la région de Calgary a conclu que la région a le potentiel de devenir un centre important pour l’économie émergente de l’hydrogène. Le rapport recommande la création d’un centre de l’hydrogène dans la région de Calgary afin de mettre en place de nouvelles chaînes de valeur pour la production, le transport et l’utilisation de l’hydrogène en tant que carburant. L’étude identifie un marché potentiel de 4,6 milliards de dollars par an pour la production d’hydrogène combustible qui pourrait être utilisé dans la région de Calgary. Elle encourage également le développement de l’hydrogène dans le cadre de l’évolution de la région vers un système énergétique à émissions nettes nulles. Le rapport conclut que la région de Calgary dispose de marchés potentiels importants pour l’hydrogène combustible, ainsi que du potentiel nécessaire pour produire et transporter de l’hydrogène à faible émission de gaz à effet de serre vers les points de demande.

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Lancement d’Électrifier le Canada

Électrifier le Canada place le Canada en tête de la course à la carboneutralité.

MONTRÉAL, QC – L’Accélérateur de Transition réunit presque une trentaine d’organisations provenant de la finance, de l’industrie, des syndicats, des groupes autochtones ainsi que de la société civile pour amorcer le futur de l’électricité propre au Canada. Électrifier le Canada rassemble les partenaires essentiels pour planifier, financer et construire le système électrique de demain.

Bien qu’il n’existe pas de solution unique pour atteindre les objectifs de carboneutralité du Canada, une électrification propre est un moyen rentable et fiable pour décarboniser de grandes parties de notre économie, y compris dans les secteurs à fortes émissions. Un réseau électrique à basse émission de carbone est une base fondamentale du développement économique futur. Cependant, l’électrification ne se produit pas encore au rythme et à l’échelle nécessaire pour relever les futurs défis.

En facilitant le dialogue entre les partenaires du côté de l’offre, de la demande et du financement du secteur de l’électricité, Électrifier le Canada place le pays en bonne position pour être concurrentiel au sein de la future économie à faibles émissions de carbone. Ce travail est rendu d’autant plus urgent à cause de la rapide émergence au niveau mondial de chaînes d’approvisionnement à faibles émissions de carbone. C’est pourquoi la maîtrise ainsi que l’expansion de l’électricité non émettrice au Canada offrent un énorme potentiel économique tout en répondant à la nouvelle demande.

« Cette nouvelle étape d’Électrifier le Canada est le fruit de la concertation de nombreux partenaires qui ont redoublé d’efforts dans leur collaboration », a déclaré Moe Kabbara, vice-président de l’Accélérateur de Transition. « Le développement d’un forum permanent favorisant le partage d’informations et la coopération nous permettra de surmonter les obstacles liés à la construction d’un meilleur système électrique qui soit prêt pour l’avenir. Électrifier le Canada rassemble les acteurs essentiels qui permettront d’accomplir cette mission. »

L’Accélérateur de Transition est une organisation pancanadienne dédiée à l’identification et à l’avancement de stratégies viables pour atteindre les objectifs climatiques fixés par le Canada en 2050. Il travaille avec les acteurs gouvernementaux, industriels ainsi que bien d’autres partenaires pour explorer et mettre en œuvre des solutions pratiques aux nombreux défis posés par la transition vers la carboneutralité.

« La construction d’un réseau fiable et résilient pour alimenter un avenir industriel carboneutre est l’un des enjeux les plus importants de notre époque; à BMO, cette analyse soutient nos efforts afin d’être le principal partenaire de nos clients pour la transition vers un monde carboneutre », a déclaré Susan McGeachie, directrice de l’institut pour le climat de BMO. « Nous sommes impatients de travailler avec l’Accélérateur de Transition pour continuer de progresser vers les objectifs climatiques du Canada. »

« L’électrification offre au Canada de formidables opportunités, c’est l’occasion d’attirer de nouvelles entreprises et des investissements internationaux », a déclaré Francis Bradley, président et chef de la direction d’Électricité Canada. « Pour que le Canada demeure concurrentiel au sein d’une économie à faibles émissions de carbone, nous devons déployer efficacement et plus rapidement nos ressources électriques non-émettrices, et nous devons renforcer notre main-d’œuvre qualifiée pour y parvenir. »

Le paysage industriel de l’électricité au Canada est complexe, et la coordination entre les gouvernements provinciaux, les organismes de réglementation, les services publics et les organes de planification pour aligner les perspectives et les investissements répondant aux objectifs de la carboneutralité de l’économie ne se feront pas du jour au lendemain. C’est exactement pourquoi l’approche concertée proposée par Électrifier le Canada est nécessaire. En rassemblant des experts de premier plan et des partenaires du secteur provenant de tout le Canada, l’initiative vise à résoudre les difficultés toujours bien ancrées liées à la coordination, tout en identifiant de nouveaux projets et des opportunités de financement.

« À la Fondation Ivey, nous redoublons d’efforts pour accélérer la transition du Canada vers une économie décarbonée », déclare le Dr Bruce Lourie, président de la Fondation Ivey et l’un des principaux bailleurs de fonds de l’Accélerateur de Transition. « À l’heure actuelle, la technologie n’est pas le plus grand obstacle à l’atteinte de nos objectifs de carboneutralité. Pour construire un réseau électrique propre et à l’échelle appropriée, nous avons besoin du type de coordination et de collaboration intersectorielles qu’Électrifier le Canada mettra en place. »

Organisations partenaires d’Électrifier le Canada :

  • La Banque de Montréal
  • Cameco
  • L’Institut Climatique du Canada
  • L’Association nucléaire canadienne
  • L’Association canadienne de l’énergie renouvelable
  • Dunsky Énergie + Climat
  • Électricité Canada
  • Ressources humaines, industrie électrique du Canada
  • Carrefour de modélisation énergétique
  • La Coalition des grands projets des Premières Nations
  • Hydro One
  • FIOE Canada
  • Innergex
  • L’Institut International du Développement Durable
  • La fondation Ivey
  • Marine Renewables Canada
  • Net-Zero Atlantic
  • Ontario Power Generation
  • L’Institut Pembina
  • QUEST Canada
  • Techno nature RBC
  • Rewiring America
  • Rio Tinto
  • La Banque Scotia
  • Teck
  • Fondation Familiale Trottier
  • Hydroélectricité Canada

Annonce des lauréats des bourses de recherche 2022 Transition Pathways

L’Accélérateur de Transition a annoncé les lauréats de sa deuxième subvention de recherche sur les trajectoires de transition. Le programme de financement offre jusqu’à 20 000 dollars à trois projets qui définissent des voies de transition crédibles, convaincantes et capables d’atteindre des émissions de gaz à effet de serre nulles. Les lauréats de la bourse 2022 sont Stanley Asah et son équipe, Lina Kattan et XiaoYu Wu. Le projet de Stanley Asah se concentrera sur la modélisation et la simulation des trajectoires de transition du Canada atlantique à l’aide d’ateliers et d’activités transdisciplinaires et multipartites. Le projet de Lina Kattan vise à développer un modèle d’optimisation des itinéraires de transport en commun pour les autobus électriques à batterie afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Enfin, le projet de XiaoYu Wu étudiera le potentiel de connexion des véhicules électriques à pile à combustibles au réseau électrique en tant que stockage d’énergie distribué et/ou générateurs d’électricité afin de décarboniser les secteurs des transports et de l’électricité.

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Une nouvelle feuille de route vise à accélérer l’industrie canadienne des métaux pour batteries afin de répondre à la demande de VE

Le dernier rapport de L’Accélérateur de Transition est un appel à l’action en faveur d’une stratégie nationale audacieuse, lancé par l’Association canadienne des métaux pour batteries (ACMB) en partenariat avec Accélérer, la chaîne d’approvisionnement du Canada en véhicules à émission zéro et Energy Futures Lab.

Un nouveau rapport de L’Accélérateur de Transition présente une feuille de route stratégique nationale visant à créer une chaîne de valeur des métaux pour batteries fabriquées au Canada afin de positionner le pays comme un concurrent mondial dans la production de véhicules électriques (VE). Le Canada doit produire 1,3 million de véhicules zéro émission d’ici à 2030 pour atteindre ses objectifs climatiques et répondre à la demande croissante. Le rapport propose de modifier le statu quo en privilégiant les opérations intermédiaires, c’est-à-dire le traitement chimique des matières extraites pour les transformer en matériaux actifs de batterie, comme élément essentiel d’une chaîne d’approvisionnement compétitive et intégrée qui stimule la demande pour l’exploitation minière en amont. La feuille de route appelle à un partenariat public-privé-indigène et à la formation d’une organisation indépendante et d’une agence gouvernementale autonome ou d’un groupe de travail pour relever le défi.

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Annonce des bénéficiaires des bourses de recherche Transition Pathways

L’Accélérateur de Transition a annoncé les lauréats de ses subventions de recherche sur les trajectoires de transition, qui ont été lancées en avril 2021 pour développer des trajectoires de transformation afin d’atteindre la carboneutralité au Canada. L’opportunité de financement recherchait des projets qui définissent des trajectoires de transition crédibles, convaincantes et efficaces, et qui pourraient avoir une portée locale, sous-régionale ou régionale, ancrée dans la méthodologie des trajectoires de transition de l’Accélérateur. Les lauréats de cette année sont Christina E. Hoicka et Jenny Lieu, qui étudieront les voies permettant d’accélérer la diffusion des innovations à faible teneur en carbone du côté de la demande et le changement sociotechnique du système énergétique ; Sara Hastings-Simon, qui examinera le processus de contraction de l’infrastructure des stations-service afin de mieux comprendre comment la contraction progressera, en identifiant les risques potentiels et en proposant des solutions pour gérer la transition ; et Dr. Gordon Mctaggart-Cowan, Taco Niet et Colin Copeland, qui étudieront l’intégration des réseaux d’électricité et de gaz naturel existants pour stocker et distribuer de l’énergie à faible teneur en carbone, en utilisant l’excédent d’électricité renouvelable pour produire de l’hydrogène qui peut être stocké dans le réseau de gaz.

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Création d’un groupe de travail pour faire progresser l’économie de l’hydrogène dans le sud-est de l’Alberta

Medicine Hat, AB – Le Southeast Alberta Hydrogen Task Force, un groupe de travail indépendant créé pour établir un cadre de mise en œuvre d’une économie de l’hydrogène dans le sud-est de l’Alberta, a été officiellement lancé aujourd’hui.

Le Southeast Alberta Hydrogen Task Force, un groupe de travail créé pour établir un cadre de mise en œuvre d’une économie de l’hydrogène dans le sud-est de l’Alberta, a été officiellement lancé. Le groupe de travail est composé de Développement économique des Prairies Canada, Invest Medicine Hat, la ville de Medicine Hat, la ville de Brooks, Palliser Economic Partnership, CF Industries, Methanex Corporation, APEX Regional Innovation Network (Alberta Innovates, Community Futures Entre-Corp et Medicine Hat College), RockPoint Gas Storage, Campus Energy, Envoy Energy et l’Accélérateur de Transition. Le groupe de travail produira des outils fondamentaux détaillant les possibilités offertes pour faire progresser une économie de carburant sans émission dans le sud-est de l’Alberta. Le groupe de travail travaillera en collaboration afin de préparer le terrain pour le développement à long terme d’une économie régionale de l’hydrogène au cours des six prochains mois. Le travail de base du groupe de travail sera achevé au début de 2022, et un rapport final résumant l’effort suivra.

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L’Accélérateur de Transition lance « Canada Grid », une nouvelle initiative visant à accélérer l’intégration du réseau électrique pour alimenter l’avenir carboneutre du Canada

L’Accélérateur de Transition a lancé Canada Grid, une nouvelle initiative visant à accélérer l’intégration du réseau électrique pour alimenter l’avenir carboneutre du Canada. Pour atteindre les objectifs de réduction nette des émissions de gaz à effet de serre, la capacité du réseau électrique doit être plus que doublée en Amérique du Nord. Cela signifie que les provinces canadiennes doivent travailler ensemble, ainsi qu’avec les États américains, pour développer, intégrer et optimiser le réseau électrique. Canada Grid plaidera en faveur d’une meilleure politique de transport et de planification interrégionale, en fournissant aux décideurs politiques et aux régulateurs les outils dont ils ont besoin pour stimuler l’innovation, le développement des infrastructures et une transition énergétique juste et sûre pour les Canadiens. Actuellement, les réseaux électriques du Canada sont largement isolés les uns des autres, et une meilleure intégration des réseaux permettra le développement d’un réseau est-ouest plus robuste à travers le Canada, créant des efficacités techniques, des avantages environnementaux et une stabilité des prix à long terme pour les contribuables. Canada Grid sera le fer de lance de la collaboration intergouvernementale et transfrontalière en matière de développement de la transmission et d’intégration des énergies renouvelables et d’autres actifs énergétiques propres.

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Trajectoires vers la Carboneutralité – Possibilités de financement de recherche

L’Accélérateur de Transition désire collaborer avec des chercheurs du pays qui sont intéressés par le développement de trajectoires transformationnelles crédibles en vue d’atteindre l’objectif de la carboneutralité. À cette fin, nous accorderons de petites subventions pour soutenir la réalisation d’études exploratoires de nouvelles trajectoires. Ces projets peuvent avoir une portée locale, sous-régionale ou régionale, et doivent utiliser la méthodologie de l’Accélérateur.

Il n’existe pas de formulaire de candidature officiel. Les candidats intéressés doivent soumettre une courte proposition de projet avant lundi 31 mai 2021.

Les candidats retenus pourront également demander du financement Mitacs pour soutenir un étudiant travaillant sur le projet qu’ils soumettent à l’Accélérateur de transition.

 

Guide pour soumettre un dossier de candidature

Éligibilité
Pour être éligibles, les candidats doivent être affiliés à une université, une institution de recherche ou un groupe de réflexion au Canada. Les demandes peuvent impliquer des chercheurs œuvrant dans plusieurs institutions. Le chercheur principal ne doit pas avoir déjà reçu un financement de l’Accélérateur de transition. Les projets peuvent impliquer des partenaires de la société civile.

Financement
Jusqu’à trois propositions seront sélectionnées et recevront chacune un maximum de 20 000 dollars. Nous considérons ces études exploratoires comme étant la première étape d’une éventuelle collaboration à long terme avec l’Accélérateur de transition, ceci dans le but de développer pleinement de nouvelles trajectoires.

Domaines
Nous accueillons les propositions qui utilisent la méthodologie de l’Accélérateur de transition dans des domaines qui font partie ou non de nos priorités actuelles qui sont la décarbonisation des bâtiments, l’économie de l’hydrogène, l’électrification des véhicules et l’électrification et l’intégration des réseaux électriques. Les propositions dans des domaines qui ne sont pas liés aux priorités existantes doivent néanmoins porter sur des domaines qui :

  1. ont le potentiel de permettre des réductions substantielles de GES;
  2. font face à d’autres problèmes/obstacles sociaux et économiques; et
  3. font face à d’autres problèmes/obstacles sociaux et économiques; et


Critères d’évaluation

Les candidatures seront évaluées en fonction des critères principaux suivants :

  • La pertinence par rapport à la mission de carboneutralité de l’Accélérateur de transition;
  • L’utilisation de la méthodologie de l’Accélérateur;
  • La trajectoire choisie ouvre la voie à une réduction substantielle des émissions de GES;
  • La trajectoire choisie apporte des avantages sociétaux positifs, soit des avantages économiques, sociaux, environnementaux, etc.;
  • L’identification de partenaires potentiels et d’agents de changement enthousiastes à l’idée de poursuivre le développement de la filière;
  • La qualité générale de la proposition.

 

Le comité de sélection sera composé d’un membre du conseil d’administration de l’Accélérateur et de deux directeurs de recherche. Les projets seront jugés et sélectionnés selon leur potentiel d’avoir un impact positif.

Soumettre un dossier de candidature
Il n’existe pas de formulaire de demande. Les propositions doivent comprendre les éléments suivants :

  1. Un résumé du projet (4 pages maximum) qui aborde :
    a. La présentation systémique du problème et la possibilité d’atteindre une réduction substantielle des émissions de GES;
    b. La compréhension des solutions potentielles;
    c. Les objectifs du projet;
    d. La façon dont ce projet utilisera la méthodologie de l’Accélérateur;
    e. Le potentiel de mise à l’échelle;
    f. Le rôle du/des partenaire(s) et/ou agent(s) de changement collaborant à ce projet, le cas échéant;
    g. Le calendrier du projet;
  2. Le CV du candidat principal (2 pages maximum);
  3. Une lettre de soutien du/des partenaire(s)/agent(s) de changement, le cas échéant.


Procédures de soumission du dossier et date limite

La date limite pour soumettre un dossier de candidature est lundi 31 mai 2021.

  • Les fichiers doivent être envoyés à pathwayrfp@transitionaccelerator.ca.
  • Les fichiers soumis doivent être en format PDF.
  • Les éléments du fichier doivent être identifiés de manière claire et cohérente; il est recommandé de ne soumettre qu’un seul fichier contenant tous les éléments demandés.
  • Le texte doit être rédigé à simple interligne en utilisant une police Arial (11 points).
  • La proposition peut être soumise en français ou en anglais.


Questions

Un membre de notre équipe est disponible pour répondre à vos questions. Les participants peuvent soumettre leurs questions jusqu’au 28 mai 2021 en écrivant un courriel à l’adresse pathwayrfp@transitionaccelerator.ca.

Annonce des résultats
Les lauréats du processus de demande de propositions seront annoncés publiquement d’ici la fin du mois de juin 2021.