Le transport est la deuxième source d’émissions de GES au Canada et est dominé par les véhicules légers. Bien que la plupart des villes disposent d’une forme de transport en commun, les communautés sont construites autour de la voiture : 80 % des usagers se rendent au travail en voiture et 85 % des ménages possèdent au moins une voiture.
Pour parvenir à la carboneutralité, il ne suffit pas d’améliorer le rendement énergétique, il faut aussi modifier radicalement la conception des véhicules. Les véhicules électriques (VE) à batterie offrent la solution la plus convaincante et comportent des avantages connexes tels que la réduction du coût du cycle de vie du véhicule, l’amélioration des performances, la réduction de l’entretien et l’élimination des polluants atmosphériques conventionnels. Au cours de la dernière décennie, le prix des batteries a chuté de plus de 80 %, l’autonomie des véhicules s’est régulièrement améliorée et une gamme plus large de types de véhicules a été mise sur le marché, bien que l’industrie soit toujours confrontée à des défis concernant le coût et la disponibilité des VE, ainsi que le déploiement d’infrastructures de recharge.
Il est essentiel de mettre en place une chaîne de valeur des VE au Canada pour accélérer la pénétration du marché et garantir des opportunités économiques dans un avenir carboneutre. Bien que son marché national soit petit, le Canada dispose d’avantages dans la course aux transports électrifiés : ressources minérales, capacités d’extraction, de traitement et d’électrochimie nécessaires à la fabrication des batteries, secteurs développés de l’assemblage et des pièces automobiles, et main-d’œuvre qualifiée.